Open data : cachez ces données que l’on ne saurait voir
Toutes les données candidates théoriques à la libération au titre de
l’open data ne sont pas relâchées avec la même célérité. Certaines
restent pour le moment bien cachées, pour de bonnes ou de mauvaises
raisons qui varient d’une collectivités à l’autre.
La scène s’est passée devant un élu en charge des TIC dans
une région. Il examine la liste de jeux de données candidats à
l’ouverture, préparée par l’équipe de l’administration qui porte le
projet open data :
- « Les données de transports ? Pas de souci, il n’y a pas
d’enjeux. Les marchés publics ? Ca va être tendu… Par contre ce n’est
pas la peine d’anonymiser le nom des entreprises que la région aide, ça
permet de faire connaitre notre travail. »
L’anecdote montre que toutes les données ne sont pas
relâchées avec le même empressement ni sous la même forme, en fonction
de leur sensibilité présupposée. Un jugement établi non sans une
certaine dose de pifomètre et de préjugés, où se profile la crainte d’un
usage non maitrisé et le réflexe, très présent dans les collectivités,
d’orienter les usages, à l’inverse de la logique de l’open data.
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